Etui de foc : cris et chuchotements

Posté par Patrick Naegels

L’étui de foc livré par Amel est bien fait, mais la longueur de l’étai du SM fait que la moitié supérieure de l’étui est nettement moins serrée autour du génois enroulé, que la partie inférieure. En cas de vent fort, le tissu peut battre et se trouer simplement par frottement. Ceci nous est arrivé lorque nous n’étions pas à bord. Nous avons recousu une doublure sur la moitié supérieure abimée, et doublé le système de laçage.

Un laçage pour la partie supérieure, un autre pour l’inférieure. Le système existant est gardé mais à la moitié de la hauteur, les 2 brins du cordage descendent en ligne droite. Sur la moitié inférieure un système de laçage identique est posé avec une seconde poulie fixée par une sangle cousue.

Après avoir hissé l’étui, la partie supérieure est serrée correctement, ensuite on serre la partie inférieure. Les 4 bouts de laçages sont fixés sur le tambour de l’enrouleur.

Après quelques années, le tissu et la voile sont plus rugueux. L’étui de foc se détend moins facilement et coulisse très difficilement vers le bas. La méthode rapide et imparable est de fixer le mousqueton de la drisse de spi (encore faut-il en avoir une …) au fermoir de la tirette éclair. La drisse gentiment hissée va ouvrir d’une traite l’étui de foc qu’il suffit de recueillir sur le pont.

Patrick