J’envisage l’achat d’un Amel dans un ou deux ans. Afin de valider le concept, j’ai loué un Santorin récemment = test réussi !!! Mais je me pose néanmoins des questions :
fiabilité des moteurs d’enrouleurs (GV et génois)
difficultés d’enroulement pas vent très fort (j’ai eu 30 noeuds et j’ai roulé sans problème…mais après ??)
forme de la voile : quelqu’un a-til essayé des GV enrouleurs avec lattes verticales car la forme de la voile de base
Les utilisateurs expérimentés pourraient-ils faire part ici peut-être pas de leur éventuelle satisfaction mais plutot des problèmes rencontrés, des solutions apportées.
je ne connais pas la durée de vie “standard” des moteurs d’enrouleurs sur Santorin, mais on peut supposer qu’une utilisation normale de ces derniers peut leur permettre de rester efficaces pour longtemps (éviter de les faire forcer dans la mesure du possible, éviter les “avant-arrière” brutaux au niveau de la commande, etc…).
Par ailleurs, il est prudent de soulager les voiles en lofant un peu avant d’enrouler par vent fort , bien qu’on suppose que par 30 noeuds ou plus, il n’y ait déjà plus toute la toile à enrouler…
Pour finir, les 2 moteurs sont débrayables et permettent un enroulement manuel (manivelle pour la bôme et poulie pour la voile d’avant), ce qui permet de réduire ou d’enrouler complètement en cas de panne moteur ou, ce qui peut se produire plus facilement, une décharge des batteries.
A priori ce n’est surement pas une usure due “aux nombres de tours réalisés par le moteur” qu’il faut craindre.
Par contre, à mon sens, comme cela fût déjà souligné, ne pas faire forcer le moteur est à mon sens primordial pour sa longévité.
Seule chose que je remarque sur un des systèmes-moteurs ( enrouleur de grand voile) c’est une perte d’huile lors des chaleurs estivales provenant de l’axe dévolu au manœuvre manuelle. Très vilaine tache d’huile sur le pont!! Cette perte se manifeste même moteur au repos et elle dépend à priori de la différence de la viscosité de l’huile lors de forte chaleur et de la défection d’un joint que je pense devoir remplacer. De plus, je ne sais pas en effet comment remettre de l’huile dans cette piece. Il parait que cela arrive aussi au niveau de l’enrouleur de genois?
Ceci dit: veillons aussi côté corrosion et au remplacment des charbons des moteurs électriques, mais à quelle fréquence?
Bonne mer et bons vents
de “Farniente”
Anne-Françoise et Dany.
Amel préconise de démonter une fois tous les 2 ans les “préservatifs” des moteurs du mât (ou le carénage de celui du génois), pour en inspecter l’état. Donner un coup d’air comprimé si possible et de vérifier l’état des charbons.
Ces charbons font partie des pièces de rechange à avoir à bord en voyage.
Je n’ai pas entendu parler de coulées d’huile des moteurs, par contre la graisse dont est enduite l’étai suinte gentiment sous le moteur du génois. C’est normal et cela ne réclame pas d’intervention, si ce n’est un peu de nettoyage du ridoir et de la cadène.
Patrick
amelcaramel.net
le site technique de Caramel, dédié au Grand Voyage
!!! Mais je me pose néanmoins des questions :
, bien qu’on suppose que par 30 noeuds ou plus, il n’y ait déjà plus toute la toile à enrouler…