Remplacement de la bague d'usure sur une transmiss

Posté par FVA

La bague d’usure est une particularité des bateaux AMEL, beaucoup d’entrevous se demandent comment la remplacer.

Voici un film technique pour vous aider pas à pas dans cette opération parfois un peu stressante.

Cliquer sur le lien suivant :https://www.forum-voiliers-amel.net/dossiers/DemontageBagueUsure.pdf

FVA

Posté par Christian Durand

merci Patrick
comme toujours cela est tres claire apparamemt, meme pour un beotien comme moi, ceci est il declinable pour le santorin
christian
nb excuses moi pour les accents mais je sui sur un clavier allemand
et maitrise mal les codes ascii des accentues

Posté par Moineau

Merci Patrick. Cela faisait partie de mes travaux d’hivers et je ne savais comment m’y prendre. Déjà quelques cheveux perdus en me grattant le crâne et il n’en reste pas de quoi faire la fortune d’un coiffeur! J’avais donc pensé te poser la question et la réponse est venue avant, comme souvent …


Bonne mer et bons vents
de “Farniente”
Anne-Françoise et Dany.

Sur base du dossier qu’on peut trouver dans ce forum, je me suis attaqué au remplacement de la bague d’usure est des joints sur mon Santorin. J’ai quelques remarques à faire et aussi quelques questions à poser. Je vais essayer de suivre l’ordre chronologique:

  1. Boulon de vidange:
    Sur le Santorin, il se trouve sur le flanc babord de la transmission, juste sous le dernier renvoi d’angle. C’est un bouchon en alliage de type bronze, de forme conique et muni d’un “O” ring. Au démontage, je n’ai trouvé aucun joint de cuivre. Je l’ai donc remonté comme tel. A la fin des opérations, il ne fuit pas. J’aurais pu y mettre un peu de joint filet au remontage. Je ne l’ai pas fait. Ce sera pour la prochaine fois. Avez-vous un bouchon similaire ? voyez-vous un problème à mon remontage ? N’y a-t-il effectivement pas de joint en cuivre ?

  2. Boulon de bout d’arbres:
    L’hélice est bloquée en place par un gros boulon en forme d’obus, lui-même bloqué par un anneau déformable, en inox. Son démontage n’a pas été aussi simple de cela. Il a fallu une très grosse clé à molette, caler l’hélice avec une pièce de bois et y aller très fort port arriver à défaire ce sacré boulon. Au remontage, je l’ai très généreusement graissé avec de la graisse résistant bien à l’eau (type Marfack), en espérant que cela me facilitera le prochain démontage.

  3. Hélice:
    Très, très, très difficile à enlever. Je me suis finalement résolu à faire appel au mécanicien du chantier où était mon bateau pour enlever l’hélice avec un arrache moyeu. A mettre sur la liste des outils intéressants à avoir à bord. Je l’ai totalement poncée, couverte avec 2 couche de primaire pour métal et recouverte de trois couche d’antifouling Velox. Ce que Accastillage Diffusion avait de mieux, d’après eux. On verra ce que cela vaut.

  4. Bague d’usure:
    J’avais fait l’acquisition d’une superbe pince grip à grande ouverture, comme proposé dans le dossier. Par contre, impossible de faire bouger la bague d’usure car l’arbre de transmission tournait avec la bague (vis enlevées, bien sur). Peut-être aurais-je du bloquer la transmission en la mettant en marche avant, par exemple; mais l’ouvrier qui travaillait avec moi l’a enlevée avec un gros tournevis et un marteau, sur le temps que je réfléchissais ! Le col de la bague était un peu abîmé, mais cela n’avait pas d’importance puisqu’on allait la jeter. Comment bloquez-vous l’arbre ? En mettant la transmission en marche avant ?

  5. Joints:
    Le système proposé dans le dossier, avec de longues vis enfoncées dans le joint perforé avec un pointeau, ne m’a pas donné satisfaction. 3 essais restèrent infructueux. Les vis arrachaient le caoutchouc mais ne faisaient pas bouger le joint. Je me suis résolu à les enlever avec un tournevis en prenant particulièrement soin de ne pas toucher la cavette dans laquelle sont logés les joints.
    Si nous avons réussi à faire sauter les joints sans toucher la cavette, ce ne fut probablement pas le cas des propriétaires précédents. La cavette présentait de très légères traces, oxydées, des opérations précédentes. Ce qui m’a surpris, c’est que derrière (je pense que c’est ainsi) les joints, la cavette présente un léger retraississement où l’on trouve 4 petites barbes du métal, réparties de façon régulière et symétrique tout autour de la cavette. A quoi celle-ci peuvent-elles bien servir ?
    Nettoyage complet de la cavette et très très léger ponçage au papier emery 400.

  6. Remontage des joints:
    Nous avons procédé à un remontage très soigneux, à l’aide d’un tube que j’avais fait tourner, en ertacétal (une matière de synthèse, facile à tourner et qui supporte les chocs). Ce tube a, d’un côté, la dimension des joints, ce qui permet de les mettre en place sans aucune déformation; et de l’autre, des dimensions un peu plus généreuses pour le montage de la bague d’usure. Le montage a été fait en enduisant proprement la cavette et les joints avec de la graisse au lithium. Les deux premiers joints sont tournés vers l’intérieur et le dernier, vers l’extérieur.

  7. Montage de la bague d’usure:
    Comme pour les joints: Enduction de graisse au lithium et mise en place à l’aide du tube en ertacétal. Ce qui m’a surpris, c’est que la bague d’usure s’est enfoncée jusqu’à toucher le joint extérieur. Cela me “tirlipote” car 1° ce contact peut déformer le joint en ayant un appui un peu plus prononcé sur la lèvre intérieur du joint 2° Ce contact va entrainer une usure. Donc je me demande si je n’ai pas trop enfoncé la bague d’usure ! Par contre, il me semble que la bague d’usure vient prendre appui sur un léger grossissement de l’arbre de transmission, derrière les joints et se met donc ainsi, parfaitement en place. Qu’en pensez-vous ?

  8. Remontage de l’hélice et du boulon de bloquage:
    Aucun problème particulier, si ce n’est qu’il faut pas mal de force pour serrer le boulon de bout d’arbre.

  9. Remplissage de la transmission avec de l’huile:
    Dans un premier temps, je n’ai pu verser que 4 L d’huile (15W40, partièlement synthétique). Il a bien fallut 2 semaines (moteur toujours à l’arrêt) avant de pouvoir ajouter 1L. Le dernier littre viendra, sans doute, après le premier usage, dans l’eau.

  10. Résultat:
    Malgré tous les soins que nous avons pris pour effectuer cette opération pour la première fois, une ou deux gouttes d’huile fuient chaque jour. Un ami mécanicien me dit que cela s’équilibrera avec la pression de l’eau, une fois le bateau dans l’eau. Pour ma part, j’aime que les choses soient parfaitement bien faites et me demande si je dois m’inquiéter pour cette petite fuite. Je rappele que le bateau a 20 ans et que je ne peux décemment pas m’attendre à une étanchéité aussi parfaite qu’au premier jour.
    Cette petite fuite est-elle acceptable ? Que dois-je faire la prochaine fois? Pourquoi ne pas mettre de la pâte à joints sur les flancs de la cavette avant de remonter les joints ?

Merci d’avance pour vos éclaircissements

Bonjour,
Pour les Santorin équipés d’un arbre de 40mm, il faut une clé de 41 mm pour débloquer l’écrou d’hélice. Une bonne clé à molette fait l’affaire.
Pour arracher l’hélice, l’arrache moyeu FACOM U306 / 140 - Pelle (griffe)U306 G1 est parfaitement adapté.
Quant à l’équilibre des pressions eau/huile, lorsque les joints sont usés l’eau pénètre dans le carter. Alors ? Il serait surement utile de consulter le SAV Amel.
Bonne navigation
Philippe

Merci Iléna.

Dans mon cas, les joints sont neufs, la bague d’usure est neuve, donc ?..A l’occasion, je passerai chez Amel à Hyères. Mais je vois pas d’autre solution que de sortir le bateau et d’enlever les joints et la bague d’usure, pour analyser l’état du carter. Coûts relativement importants !
Que pensez-vous de la possibilité d’utiliser de la pâte à joint entre le carter et les joints ?

Carpe Diem

Jacques Paulus